Tourville les Ifs les 26, 27 et 28 avril

Témoignage d'un concurrent

Concours de Tourville-les-Ifs, 27-28 Avril 2013
(Seine Maritime : Pays de Caux, près de Fécamp)

 Météorologie :
Après le beau temps de Nanteuil le week-end précédent, le temps a viré au froid le Vendredi, en restant cependant sec. Il a gelé la nuit, ce qui a provoqué une coupure d'électricité à cause des chauffages électriques. La température s'est peu élevée dans la journée, sauf quand le soleil faisait quelques trop brèves apparitions.
Nous avons eu des précisions concernant l'annulation du marathon Amateur l'année précédente : elle n'était pas seulement due à la pluie ininterrompue et à la boue qui s'en est ensuivie, mais surtout au vent : un arbre s'était abattu sur un obstacle au cours de la nuit, et d'autres risquaient d'en faire autant. L'annulation a été décidée brusquement, alors que de nombreux concurrents étaient déjà dans la phase A et que le premier avait même pris le départ de la phase E : il a été arrêté avant le premier obstacle.

 Les trajets :
A l'aller, la camionnette a semé Jean-Luc sur l'autoroute, sans que nous nous en apercevions car il y avait loin devant nous une voiture lui ressemblant. Nous nous sommes rendus  directement au château des Ifs près de la gare, en évitant Tourville, et avons pris place chez Bénédictine. Un peu plus tard, Jean-Luc nous a téléphoné, complètement perdu au centre de Tourville, et il a eu ensuite encore du mal à nous rejoindre car il a suivi le fléchage du parcours de marathon.
Nous avons pris de départ du marathon le Dimanche à 16h 05, et il y avait encore après nous les deux autres attelages à 4. Les calculs ont ensuite tardé, et nous ne sommes repartis qu'un peu avant 20h, pour rentrer à Nanteuil à presque minuit.

 Accueil :
Nous étions bien installés dans l'ancienne usine Bénédictine, et disposions même d'une galerie couverte pour étaler nos cantines et disposer notre table ; mais nous n'avons pu manger chaud que le Samedi midi, puis en chauffant au gaz le petit déjeuner. Le Samedi à 20h, nous nous sommes aperçus par hasard que l'organisation offrait une collation à côté du château : punch, pâtés et pain à gogo, fromage et gâteaux : c'est, parait-il, une tradition, tellement ancrée dans les habitudes qu'elle n'est même pas mentionnée sur le tableau d'affichage, et c'est probablement pour cela que nous l'avions manquée lors de notre précédente venue, en 2009.
Dans le village d'exposants, Jean-Luc a particulièrement remarqué les lapins, poules, canards et volières, domaine dans lequel il a actuellement des projets de cadeau. Le premier prix de la catégorie 1 poney était une poule vivante, qui a beaucoup effrayé sa jeune gagnante.

 La concurrence :
Nous n'avions aucune concurrence directe, mais il y avait deux autres attelages à 4 : Patrice LEMARCIS (Ferme du Milieu au Marais Vernier) menait 4 chevaux de sang, et Sylvain MASSON 4 Boulonnais.

Dressage et maniabilité :
Qyo bouillait d'impatience, a piaffé aux arrêts et fait quelques foulées de galop au dressage. Loupiot était bien en place, mais les volées (encore peu habitués à travailler ensemble à cette place) ont souvent zig-zagué. Les incurvations étaient médiocres. Après un excellent reculer en détente, l'attelage s'est mis en accordéon sur le terrain. Certaines parties de la maniabilité ont été effectuées à un train d'enfer, mais il y a eu un petit couac quand j'ai quitté la prise de guides à la hongroise à la fin de la serpentine : une faute et un peu de temps (vitesse élevée demandée).

 Marathon :
Le parcours était assez éprouvant, mais les poneys pétaient le feu. La phase A était légèrement vallonnée : si j'ai dû retenir mes poneys pour éviter d'avoir plus de 2 minutes d'avance, beaucoup de concurrents ont eu un léger retard. Nous avions pris l'habitude d'utiliser Pinocchio en marathon car cela permettait d'effectuer une phase de pas à 6 km/h, mais il faudra peut-être le remplacer par Oslo car on ne demande plus que 5 km/h (allure libre) et on ne peut avoir que 2 minutes d'avance. La phase E comportait quelques bourbiers dans lesquels on repassait souvent, et nous n'avons pas traîné aux obstacles, si bien que nous avons dû faire un peu de pas entre le dernier obstacle et l'arrivée. La volée a beaucoup travaillé : Pinocchio était à 120 bts/mn à l'arrivée, et Gavroche à 110 (80 pour les timoniers) ; après quelques minutes de pas, les volées sont redescendus à 80 bts/mn.
Les obstacles ne comportaient aucune difficulté particulière, mais de nombreux passages étroits et nous les avons pris assez vite ; ils étaient jolis et assez bien décorés. Jean-Luc a été déçu car il n'était pas aussi mouillé que prévu à la sortie du gué (traversé 3 fois).

Emmanuel VANTROYS

Montage vidéo Etienne RASSE

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